Tout le long d'une déambulation dans le quartier du Devois, du jardin partagé à la Via Domitia, Claire Henquet nous a offert ce dimanche un récital poétique à travers un florilège de textes et de poèmes.
Des textes engagés d'Abdellatif Laâbi (« L’arbre à poèmes », « Ce monde n’est pas le mien », « La Marge » ) et de Pierre Rabhi, aux grands sketches de Raymond Devos (« Mon chien c'est quelqu'un ! » , « Où courent-ils ? », « Qui tuer ? », « Le Mille feuille », « Parler pour ne rien dire : Une fois rien, c'est rien ; deux fois rien, ce n'est pas beaucoup, mais pour trois fois rien, on peut déjà s'acheter quelque chose, et pour pas cher ! », « Ne rien faire, ça peut se dire. Ca ne peut pas se faire ! ») de Guy Bedos « Les vacances à Marrakech » et de Pierre Desproges « Tout dans la vie est une affaire de choix, ça commence par la tétine ou le téton, ça se termine par le chêne ou le sapin », Claire Henquet n’a pas oublié les plus anciens comme Jean de la Fontaine (« L’homme et la Couleuvre » et « Conseil tenu par les rats »).
Sous les chênes verts, Claire Henquet a remis au gout du jour le poème « L’arbre » de Jacques Prévert et la chanson d'Anne Sylvestre en récitant les paroles de "Il y Avait Un Orme" :
"Il y avait un orme près d'une maison
Il y avait un orme long comme un rêve d'enfance
Il y avait un orme que nous aimions tant
Et quand on grimpait dedans on y trouvait sa chance..."
Dans la cave littéraire, Claire Henquet est allée piocher aussi dans les recueils de poésie de Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud, de Françoise Ascal (« Le livre ouvert ») et d'Allain Leprest (« Le Mime ») et tant d’autres.
Durant deux heures, Claire Henquet nous a entrainés dans un spectacle de jubilation verbale, de jeux de mots et de verbes qui nous ont fait sourire et souvent rire.